Dernière mise à jour le 04 février 2025
Le numérique transforme profondément le monde agricole, avec l'intégration croissante de technologies telles que les smartphones, les services connectés et les applications de gestion des données. La révolution numérique est déjà bien amorcée dans les chambres d’agriculture qui proposent de nombreuses solutions pour simplifier le quotidien des exploitants.

Les objectifs sont multiples et en parfaite adéquation avec les enjeux du secteur : le réglage précis des apports en intrants, la simplification de la traçabilité, les prises en comptes des données satellite pour une protection des cultures plus précises et moins coûteuse.
Selon un rapport du Ministère de l’Agriculture, en 2015, plus de 79% des agriculteurs utilisaient Internet, bien plus alors que la moyenne française ! Un chiffre encore plus important aujourd’hui, avec les applications météo, la déclaration PAC sur Télépac, les GPS, les certifications et les outils d’aide à la décision (OAD).
Cette révolution s’illustre pleinement avec l’OAD MesSatimages. Ce service des chambre d’agricultures permet d’optimiser la fertilisation azotée sur blé et colza grâce aux données satellites. MesSatimages assure ainsi la qualité et le rendement des cultures tout en donnant la possibilité de visualiser et de générer des cartes de modulation à via un autre symbole du numérique : MesParcelles.
MesParcelles, déclaré outil favori des agriculteurs*, permet notamment d’assurer la traçabilité de son exploitation. La conjonction des deux outils grâce aux données reçues et enregistrées permet de justifier les interventions en cas de contrôle. Ces innovations sont ouvertes à tous, même un non abonné à MesParcelles peut se voir offrir un accès web personnalisé au logiciel MesParcelles pour gérer ses propres cartes. MesSatimages propose alors un éventail de possibilités : avec MesSatimages ‘Répartition de dose’, les intrants sont valorisés grâce à la répartition de doses. Sur les céréales, il permet de conserver l'hétérogénéité d'une parcelle et de fertiliser proportionnellement au potentiel ; sur l'herbe et sur les cultures de printemps, il permet d'homogénéiser ses parcelles. Un tel outil s’inscrit pleinement dans les ambitions du PAR 7 (Programme d’Actions Régionale) visant à réduire la pollution des eaux par les nitrates.
Grâce aux données météorologiques précises et aux modèles de prévision, un autre outil comme Mileos permet lui d’anticiper les risques de maladie sur la pomme de terre avec une grande fiabilité. Activement adopté par plus de 3 500 agriculteurs en France, il utilise des modèles de prévision spécifiques au mildiou, basés sur des facteurs climatiques comme l'humidité et la température, ainsi que sur les cycles de développement de la maladie. Il permet de diminuer de 15 à 30% l'utilisation de produits phytosanitaires en optimisant la période d’application des traitements. Cela contribue à réduire l'impact environnemental de la production de pommes de terre. Les utilisateurs de Mileos peuvent ainsi réaliser des économies importantes, non seulement en termes de produits chimiques, mais aussi sur les coûts liés au travail et à la logistique des traitements.
Cet article ne présente qu’une infime partie des possibilités offertes par le numérique. Les solutions qu’il propose sont cruciales pour aider les agriculteurs à faire face aux défis contemporains. Elles améliorent non seulement l'efficacité et la durabilité des pratiques agricoles, mais elles simplifient également le quotidien des exploitants en automatisant et en optimisant de nombreux aspects de la gestion des exploitations.
Mileos et MesSatimages sont proposés sur MesParcelles sans aucune condition d’abonnement.
Pour en savoir plus, contactez-nous.
*Selon une étude IPSOS de janvier 2021